09/02/14

Après avoir passé mes deux vols aux places situées aux sorties de secours en compagnie d'une maman hispanocolombienne lors du second vol, j'arrive comme une « abstraction » dans un pays où je suis autant colombien qu'un local administrativement parlant mais non pas culturellement et linguistiquement.

Ma première impression concerne la météo : je m'attendais à ce qu'il fasse plus frais mais il fait relativement bon pour au moins 3 raisons probablement: humidité, pollution et chaleur générée et préservée par le bitume après que le soleil d'équateur eut tapé dessus tout au long de la journée. Le rythme solaire est simple : 06:30 am -> 6:30 pm. La langue parlée semble être très proche de l'espagnol de madrid mise à part des mots différents et les doubles L se prononcent « dj ».

La pauvreté est encore bien présente : on peut passer d'une rue très fréquentée avec des boutiques modernes à une ruelle très sale où des mendiants fouillent dans les poubelles. L'altitude rend plus difficile les efforts physiques (monter une pente). Logement dans un hôtel au concept auberge espagnole (avec des jeunes venus d'europe et amérique latine) dans la Candelaria qui est un quartier typique populaire du centre sud-est de Bogota

10/02/14

J'ai quitté l'hôtel pour faire du change le matin mais j'ai oublié mes euros. Ensuite vers la calle 4 pour acheter un forfait virgin mobile mais je me suis rendu compte que par là-bas il ne pouvait rien y avoir qui ressemble à un magasin. Conclusion : encore fatigué car pas malin et attentif et aussi, toujours lancer un street view si l'on n'est pas certain de sa destination.

Retour aux alentours de la place Bolivar pour faire des courses dans un super marché. Je n'ai toujours pas sorti mon reflex pour prendre des photos. J'ai fait une petite heure de télétravail après déjeuner. En début d'après midi j'ai commandé un taxi pour aller acheter un forfait virgin mobile dans centre commercial Exito au barrio chapinero. Pour 50 dollars US on a 4h d'appel et 2go d'internet en H sur une carte sim rechargeable. Le fait d'avoir la cedula de cuidadania m'a semble-t'il bien facilité la tâche.

Retour à l'hôtel en Transmilenio dans les rush hours (c'est presque pire que le tramway d'Istambul). Heureusement je suis tombé sur un bus vide au départ de ma station. Pour clôturer cette journée, j'ai participé à une cuisine en commun dans la cuisine de l'hôtel tout en faisant connaissance avec les autres jeunes: des Russes, Indiens, Anglais, Mexicains, Danois.

11/02/14

Départ pour l'orphelinat la Casa de la madre y del nino en taxi. C'est un endroit propre, accueillant, chaleureux, bien situé et entretenu. Première impression: sérieux. Je me présente en quelques mots et explique que j'aimerais bien visiter l'endroit et prendre quelques photos. Sarah, une ancienne orpheline de la Casa vivant en italie me fera visiter l'endroit et me présentera un peu le personnel et les enfants. L'ensemble du personnel est très accueillant et disponible. On me propose de revenir après déjeuner pour pouvoir discuter avec Barbara (directrice) et son bras droit.